[Palmarès] Alexandre Poulin en 5 oeuvres

Laurie Mongrain

12/30/2022

Crédit : Anouk Lessard

Top 5 - Chansons d'Alexandre Poulin

# 1/ La p'tite Rosalie

La p'tite Rosalie, une chanson au texte cru, porteur, immersif et lucide. Nous ne pouvons rester de marbre devant l'interprétation qu'en fait Alexandre Poulin. Chaque auditeur est naturellement amené à se questionner sur l'avenir de l'humanité, ainsi que sur nos gestes du quotidien qui impactent les autres davantage que ce que nous pourrions croire. S'ouvrir à la misère humaine sauve des vies lointaines. Et proches. 

Devenue virale dans la majorité des écoles primaires et secondaires, cause de réconfort, la mélodie de L'écrivain souligne à quel point il est important de croire en nos capacités et de poursuivre nos rêves. Que tout le chemin accompli, c'est grâce à nous-même et que nous devons s'en féliciter. Des rencontres peuvent nous aider soit, mais nous ne pouvons leur accorder tout le crédit. La confiance en soi est un art qui se développe et un crayon, comme tout autre talent, n'est jamais plus intelligent que l'humain qui le détient. 

#2/ L'écrivain

#3/ La cigale et la fourmi

La cigale et la fourmi, au-delà d'être la meilleure adaptation de la fable du même nom revisitée par l'envers du décor, est un efficace rappel que les traditionnels rôles peuvent s'inverser. Les classes sociales ne définissent pas tout; exploiter ses passions peut s'avérer autant, sinon plus, profitable que de participer à cette course à la fortune. La fibre artistique est également importante, tout comme profiter du trajet au lieu de l'arrivée.

Maladresse des premiers instants; fluidité d'une rencontre amoureuse; coup de foudre; poésie résidant en un simple échange de regards; tout cela en formule nostalgique. Agrémenté par la voix enveloppante de cet auteur-compositeur-interprète, ce doux mélange ne peut que laisser place à la plus belle des chansons d'amour.

#4/ Des ombres et des lanternes

#5/ La mauvaise éducation

L'avenir des futures générations, on y pense ? Analyse-t-on ce qui leur est enseigné, plus loin que seulement la matière ? Les valeurs, disons. Malheureusement, pas assez. Pas partout. L'artiste se penche alors sur la question, puis arrive à la triste conclusion qu'entre la honte adolescente et les dettes financières, la colère et la beauté de l'enfance, il est tout aussi possible d'échouer dans nos rôles de parents « moi, promis je ferai tout pour qu'elle [sa fille] sache ce qui est bon. Mais si jamais j'échoue, j'rêve que l'école l'attrape au bond ».

Laurie Mongrain

Journaliste