[Palmarès] Louis-Jean Cormier en 10 oeuvres

Top 10 - Chansons de Louis-Jean Cormier

Album: Le treizième étage / 2012

Pour son tout premier album solo, Louis-Jean Cormier a triomphé avec l'un de ses plus grands succès, Tout le monde en même temps. Porteuse de l'espoir qu'un nouveau monde se mette en place, un monde dans lequel les humains seraient plus libres et solidaires, moins dans leur bulle, cette chanson est un véritable appel à sortir de notre propre zone de confort. À s'ouvrir à de nouvelles façons de fonctionner. À s'émanciper. 

Tirée du même album, la composition La seule question est tout simplement magnifique ! Percutante, cette oeuvre aide les auditeurs à s'imprégner de l'univers musical du chanteur, un mot à la fois. « Crois-tu qu'on s'aime encore ? » telle est la phrase qui trône au centre du refrain, dessinant avec brio la suite du texte.

Tout le monde en même temps

La seule question

Album : Les grandes artères / 2015

Hymne aux couples récemment séparés ou aux gens qui s'ennuient de leur ancien partenaire de vie, Si tu reviens apaise les esprits. Considéré comme un baume au coeur par certains, et une merveille artistique par d'autres, cette pièce ne peut que cajoler l'âme du public. Et puisque l'ambiance de la mélodie en fait de même, une véritable connivence se crée entre le chanteur et ses auditeurs. L'effet qui en résulte ? Mettre poétiquement en lumière les regrets et la vulnérabilité qu'éprouve une personne qui perd un être cher.

Si tu reviens

Une preuve que l'égocentrisme ne mène à rien, et que vaut mieux apprendre des autres que se plaire à croire que nous possédons toutes les connaissances. La solitude peut être agréable soit, mais connecter avec les autres êtres humains l'est davantage.

Tout tombe à sa place

Les conseils de quelqu'un de bienveillant qui affirme à son amie qu'elle est plus forte qu'une rupture, qu'elle arrivera à la surmonter. Dans les instants noirs, « Si tout le monde peut faire volte-face, pourquoi tu pleures encore ? » peut être infiniment bénéfique à entendre. Au lieu de fuir, s'ouvrir sur nos sentiments demeure encore la meilleure solution.

Je me moi

100 mètres haies

Dans le même ordre d'idées, 100 mètres haies aborde d'une part l'envie de fuir lorsqu'une relation s'effrite et de l'autre, les conséquences à emprunter cette voie simplette. Tout n'est pas négatif en soit si un humain s'y commet, mais tout n'est pas parfait. Loin de là. C'est sur un rythme est entraînant, un texte recherché et une émotion au rendez-vous que l'auteur-compositeur-interprète soulève « C'est étrange à quel point il faut toujours que je me rende aussi loin pour voir c'que j'ai laissé derrière » : la réalité de plusieurs.

Pour tous ceux qui ont traversé le deuil d'un couple disparu duquel ils ont conservé quelques clichés, le texte de La photo est une réelle thérapie. Tout ce que nous n'arrivons pas à exprimer avec nos propres mots, les inquiétudes et la nostalgie enfouie, cette chanson y parvient. Parfois, s'il ne suffit que d'un texte pour surmonter une épreuve si éprouvante, celui-ci s'avère terriblement efficace.

La photo

Album : Quand la nuit tombe / 2020

Le poids émotif qui réside dans cette chanson mettant en scène les constatations d'un garçon face au décès de son paternel qu'il avait passé sa vie à ne point considérer est grandiose. Nous n'avons pas la prétention de pouvoir décrire aussi justement que l'auteur lui-même « Si j'pouvais défaire l'ironie du sort et enterrer mes remords », alors nous vous invitons à l'écouter pour comprendre tout ce qu'une mélodie peut transmettre.

L'ironie du sort

Album: Le ciel est au plancher / 2021

Album: La guerre des tuques 3D (bande sonore originale) / 2015

Amour d'hiver & L'amour a pris son temps

Pour terminer ce palmarès, nous tenions à inclure les deux chansons qui ont bercé la majeure partie des enfants du Québec en 2015, soit Amour d'hiver et L'amour a pris son temps sur lesquelles il collabore aux côtés d'autres interprètes de renom. Sur la première, notons la voix enveloppante de Marie-Pierre Arthur, et sur la seconde ajoutons Marie-Mai, Groenland ainsi que Fred Pellerin.

Laurie Mongrain

Journaliste